mardi 12 avril 2016

Vous prendrez bien un petit "Jaune" ?

Impossible de séjourner dans le Sud de la France sans vivre le moment incontournable de la journée : l'apéritif !




Selon la société Pernod-Ricard, la consommation de pastis en France représente environ 130 millions de litres par an, soit plus de 2 litres par habitant. 


Pastis 51, Ricard, Pernod, Janot, Rivanis, Duval... Partez à la découverte de l'histoire des boissons anisées indispensables pour égayer vos apéritifs ! 




L'anis était déjà prisé au temps des Romains ; ces derniers mélangeaient du vin d'anis à des plantes. Les boissons anisées ont traversé peu à peu les époques et ont été appréciées par de nombreux Hommes. 

Néanmoins, elles vont connaître un sort funeste au début du XXème siècle. En effet, en France, l'absinthe et toutes autres boissons similaires sont interdites à partir de 1915. Très floue, la loi laisse des doutes et la production des boissons à base d'anis chute. Cette loi va être levée en 1920 : l'Etat autorise à nouveau la production de ces boissons et rétablit l'autorisation des consommations anisées dont le degré d'alcool est inférieur à 30°. Ce degré va être relevé à 40° en 1922.


pétanque et pastis


Une véritable frénésie s'empare alors de la Provence où il est présent dans tous les bars. Chaque marque personnalise ses recettes de Pastis en ajoutant à l'anis d'autres plantes aromatiques comme le fenouil, la réglisses ou encore l'anis vert. 


Le mot "Pastis" apparaît véritablement en 1932. En 1938, on autorise la production de pastis et boissons anisées à 45°. Paul Ricard élabore une recette à base d'anis étoilé, d'anis vert et de réglisse. Avec le slogan "Ricard, le vrai Pastis de Marseille", Paul Ricard est le premier à utiliser le mot pastis sur l'étiquette d'un apéritif anisé. Un vaste réseau de distribution permettra à ses ventes de décoller et de faire de lui le premier vendeur de Pastis. 



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